Le service est ouvert aux familles tous les jours, week-end et jours feriés compris, et ce 24h/24.
Pour le confort et le respect du patient, il peut vous être demandé de sortir pendant les soins.
De plus, afin de ne pas troubler le repos du patient, il est préférable de ne pas entrer dans sa chambre à plus de trois visiteurs à la fois.
Votre proche est pris en charge par une équipe spécialisée (médecins, infirmiers, aides soignants), qui réalise les soins et les actes nécessaires à sa prise en charge initiale.
Cette étape prend du temps, vous devez patienter en salle d'attente.
Un premier entretien va être réalisé entre vous et l'équipe soignante.
Nous vous expliquerons l'état de santé de votre proche, sa prise en charge, ainsi que le fonctionnement du service.
Votre proche est muni d'un équipement impressionnant, bruyant mais nécessaire. Ces appareils sont amenés à sonner.
Si une alarme se déclenche, elle est aussitôt analysée par le personnel soignant, qui prend une mesure appropriée si besoin est.
Du fait de l'état de santé de votre proche, son état de conscience peut être altéré : inconfort, somnolence, agressivité, agitation, coma... Pour assurer sa protection nous pouvons être amenés à lui attacher les mains (cela évite qu'il ne s'arrache accidentellement des sondes ou matériels vitaux).
Son apparence change, ceci ne doit pas vous empêcher de vous approcher de lui, de lui parler, de lui prendre la main, de le toucher.
Les visites des enfants en réanimation sont autorisées mais elles doivent être bien encadrées : l'enfant doit avoir réellement envie de rendre visite au patient.
Il doit être préparé par l'équipe : explications simples, accompagnement dans la chambre. Il est aussi important d'en reparler avec lui par la suite afin de ne pas le laisser avec des images ou des sentiments trop difficiles à gérer seul.
N'hésitez pas à apporter des dessins réalisés par vos enfants à destination du patient : ils pourront être accrochés dans la chambre.
Les patients en réanimation sont particulièrement fragiles et le respect des mesures d'hygiène est donc fondamental pour éviter le risque infectieux. Au cours des visites, il vous sera demandé de :
Dans certains cas, le personnel sera peut-être amené à vous demander de porter un masque ou de vêtir une blouse.
Les soins en réanimation justifient souvent que les patients soient peu vêtus ; toutefois, nous faisons attention à préserver leur intimité.
La personne de confiance peut :
Dans le cas où votre état de santé ne vous permet plus de donner votre avis ou de faire part de vos décisions, le médecin ou l'équipe médicale consulte en priorité la personne de confiance.
Son avis guide le médecin pour prendre ses décisions. Elle doit donc connaître vos volontés et les exprimer lorsqu'elle est appelée à le faire.
Les directives anticipées peuvent également lui être confiées.
Attention :
La personne de confiance ne doit pas être confondue avec la personne à prévenir, qui est alertée par téléphone en cas d'aggravation de votre état de santé.
Toute personne de l'entourage (parent, proche, médecin traitant) en qui vous avez confiance et qui accepte de jouer ce rôle peut être désignée personne de confiance.
Vous pouvez désigner une personne de confiance à tout moment.
Cette désignation se fait par écrit, lors de votre admission ou au cours de votre hospitalisation, sur les formulaires qui vous seront donnés à cet effet. À défaut, cette désignation peut s'effectuer sur papier libre.
La désignation peut être annulée ou modifiée à tout moment.
Pour des raisons de sécurité, d'hygiène et d'organisation un minimum d'effets personnels est autorisé dans notre service.
La réglementation de l'hôpital nous oblige à déposer au coffre tous les objets de valeur : bijoux, carte bancaire, chéquier, argent en liquide.
Si le séjour se prolonge nous vous invitons à personnaliser la chambre de votre proche : photos, dessins.
Les lecteurs CD, les postes de radio, les tablettes et les téléphones portables sont autorisés sous votre responsabilité.
La kinésithérapie en réanimation permet de limiter les troubles moteurs et respiratoires liés à l’alitement prolongé et à la ventilation mécanique. Elle peut s’adresser à des patients sédatés/comateux, mais aussi à des patients en cours de réveil, ou conscients.
La kinésithérapie motrice permet d’entretenir les muscles des patients, et de les ré-autonomiser. Cette ré-autonomisation passe par une installation au fauteuil le plus précocement possible, des séances de verticalisation et de marche. Les patients sont mobilisés quotidiennement sur prescription médicale, notamment chez les patients sédatés pour éviter la fonte musculaire, les atteintes cutanées et articulaires. Le service dispose ainsi de 2 vélos « couchés » et d’un vélo « assis » : ils peuvent être utilisés de façon passive, ou avec la participation du patient.
La kinésithérapie respiratoire, sur prescription médicale également, permet d’aider le patient à mieux respirer avec des exercices de ventilation. Ces exercices permettent le désencombrement bronchique et l’optimisation des volumes pulmonaires mobilisés.
Notre service dispose de deux kinésithérapeutes diplômées d’état à temps plein, présentes du lundi au samedi et les jours fériés.
Vous êtes hospitalisé(e) dans le service de Médecine Intensive Réanimation.
Peut-être avez-vous des questions sur votre prise en charge sociale.
Vous êtes affilié(e) à un régime de la sécurité sociale (général, RSI, hospitalier, agricole…) et adhérent(e) à une mutuelle complémentaire : la sécurité sociale prend en charge 70% de vos dépenses liées aux soins et la mutuelle les 30% restants.
Il est très important d’avoir une mutuelle complémentaire.
Exemple :
Plusieurs possibilités s’offrent à vous :
Un 100 % (A.L.D.) est une prise en charge spécifique sur quelques pathologies
En aucun cas, il ne couvre la partie complémentaire de la mutuelle. Le 100% attribué sur une pathologie peut ne pas fonctionner pour une autre pathologie due à l’hospitalisation.
Certaines mutuelles acceptent une rétroactivité de quelques jours, mais ce n’est pas systématique.
Si vous possédez un 100 % pour la pathologie concernée, mais pas de mutuelle, le forfait journalier reste à payer. Le 100 % ne couvre pas tous les frais de maladie.